Après avoir été reconnu "entièrement coupable" par le tribunal correctionnel de Lyon d'avoir fait chanter son ancien premier adjoint, Gilles Artigues, à l'aide d'une sextape, l'ancien maire de Saint-Étienne, Gaël Perdriau, s'est exprimé pour la première fois depuis son verdict. Dans un entretien accordé à RTL, Perdriau a fait part de sa détermination à prouver son innocence et à laver son honneur.
"Mentalement, j'y suis prêt parce que ma priorité aujourd'hui, c'est de prouver mon innocence. C'est de laver mon honneur aussi et celui de ma famille", a-t-il déclaré, ajoutant qu'il acceptait son incarcération tout en prévoyant un appel immédiat. Sa condamnation à quatre ans de prison ferme a suscité des réactions diverses, notamment celle de son avocat qui a qualifié la sentence de "sévérité inouïe".
Selon Le Monde, gaël Perdriau et les membres de son ancienne équipe sont accusés d'avoir filmé son ancien adjoint sans son consentement alors qu'il recevait un massage érotique. Cette vidéo aurait été utilisée comme un instrument de pression pour nuire à ses ambitions politiques.
Perdriau a également évoqué un éventuel retour en politique, affirmant que cela dépendrait de la réussite de son appel : "Quand mon innocence aura été démontrée, on pourra reparler à ce moment-là". Cette affaire met en lumière des pratiques de chantage inacceptables dans le milieu politique, et soulève des questions sur l'intégrité des élus. Des experts juridiques soulignent également que l'affaire pourrait inciter à des réformes pour renforcer la transparence au sein des institutions publiques.







