Dans la nuit du dimanche 7 au lundi 8 décembre, la gendarmerie a interpellé un homme de 23 ans alors qu'il tentait de livrer des colis interdits par drone à la maison d'arrêt de Nantes-Carquefou. Les autorités ont déclenché l'alerte aux alentours de 4h30, après avoir entendu le bourdonnement du drone dans l'enceinte pénitentiaire. Cette arrestation fait suite à une opération la semaine précédente qui avait conduit à l'appréhension de deux autres pilotes de drones, suspectés d'avoir réalisé près de 500 livraisons de produits illicites dans les établissements pénitentiaires du Grand Ouest.
La situation à la maison d'arrêt de Nantes est préoccupante, le lieu étant connu pour sa surpopulation, avec jusqu'à quatre détenus par cellule. Cette nouvelle arrestation souligne l'ampleur du problème auquel font face les autorités pénitentiaires. Selon un rapport récent de France Info, la montée en flèche des survols illégaux accroît les défis liés à la sécurité dans les prisons.
Les experts en sécurité pénitentiaire affirment que ces incidents sont le résultat d'un manque de surveillance efficace autour des établissements. Jean-Claude Delaporte, spécialiste en sécurité des prisons, a déclaré : « Nous devons revoir notre approche pour anticiper ces menaces. » Des organisations de défense des droits humains recommandent également d'examiner les conditions de détention pour réduire la nécessité de tels recours illicites.
La situation exige une réponse rapide de la part des autorités compétentes pour empêcher d'autres tentatives de ce type. Les gendarmes continuent de surveiller activement la zone, mais il semble que le phénomène des drones soit loin d'être maîtrisé.







