Dans une récente initiative visant à renforcer la sécurité nationale, le président Donald Trump a annoncé l'extension des restrictions d'entrée sur le territoire américain pour des ressortissants de sept nouveaux pays, parmi lesquels la Syrie. Cette mesure fait également exception pour les Palestiniens.
Selon la Maison Blanche, cette décision s'inscrit dans une démarche plus large pour protéger les États-Unis contre toute menace potentielle. La proclamation signée par Trump vise à limiter l'accès sur le sol américain en réponse à des préoccupations sécuritaires soulevées par le gouvernement. En effet, d'anciens responsables de l'administration ont souligné la nécessité de pérenniser des mesures de vigilance face à des contextes géopolitiques instables tels que ceux observés en Afrique et au Moyen-Orient.
Les nouveaux pays concernés sont : le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud, et la Syrie. Le Laos et la Sierra Leone, quant à eux, voient leurs restrictions passer de partielles à totales. Les ressortissants palestiniens munis de passeports émis par l'Autorité palestinienne ne sont pas en reste, touchés par ces nouvelles règles.
Cette annonce survient après une première salve de restrictions qui avait été mise en place en juin dernier, interdisant l'entrée à des ressortissants de douze nations telles que l'Afghanistan, la Birmanie, et le Yémen. Des experts, comme l'analyste en sécurité internationale Claire H. de l’Institut de relations internationales, notent que ces mesures de restriction sont souvent perçues comme une réponse populiste à des préoccupations de sécurité, mais peuvent également nuire à l'image des États-Unis sur la scène mondiale.
En outre, des éléments de la société civile, comme l'organisation Human Rights Watch, expriment de fortes réserves quant à l'impact de ces restrictions, arguant qu'elles vont à l'encontre des principes humanitaires et des obligations internationales des États-Unis.
Les implications de ces nouvelles restrictions sont vastes, affectant non seulement les citoyens des pays ciblés, mais aussi ceux qui cherchent à voyager vers les États-Unis pour des raisons familiales ou professionnelles. Alors qu'une partie de la population salue la fermeté de l'administration, d'autres dénoncent cette approche comme une former de discrimination systémique.







