Laura Nsafou, autrice engagée et blogueuse afro-féministe, dévoile son nouveau roman jeunesse intitulé Écrire avant l’aube. Ce livre, véritable ode à Toni Morrison, la première femme noire lauréate du Prix Nobel de littérature en 1993, nourrit un esprit de résistance fertile, surtout à une époque où les œuvres de Morrison subissent la censure dans plusieurs États américains.
Dans son récit, Nsafou tisse des motifs d'identité, d'héritage et de résilience, inspirés par l'œuvre de Morrison. L'autrice s'engage à offrir des modèles afro-descendants aux jeunes lecteurs, un objectif central dans son travail. En présentant un monde imaginaire animé par des récits essentiels, Nsafou souligne l'importance d'une littérature diversifiée et représentative.
Elle a également contribué à la première nouvelle du recueil collectif Pour la joie, dirigé par la militante et écrivain Kiyémis. Dans cette nouvelle futuriste, elle aborde les thématiques de la résilience, la sororité et la maternité, des aspects qui résonnent profondément dans la culture afro-descendante.
Des experts littéraires comme Michel Le Bris soutiennent que les récits de Nsafou apportent une fraîcheur bienvenue dans le paysage littéraire français, en rappelant que la voix des marginalisés doit être entendue. En ce sens, l'œuvre de Laura Nsafou ne se contente pas de rendre hommage à Morrison ; elle invite également les nouvelles générations à imaginer et à écrire leur propre futur.
Alors que nos sociétés continuent de faire face à des défis autour de l'identité et de la représentation, Écrire avant l’aube se présente comme un phare, engageant les jeunes lecteurs à s'interroger sur leur histoire et leur place dans le monde. Le livre, tout en célébrant un héritage littéraire riche, offre également des clés pour construire un avenir dans l'imaginaire collectif.







