Lors d'une polémique récente, Brigitte Macron a qualifié des militantes féministes de "sales connes" après qu'elles aient interrompu un spectacle de l'humoriste Ary Abittan. Ces militantes, du collectif #NousToutes, protestaient contre la programmation d'Abittan, accusé de viol, à la célèbre salle des Folies Bergère.
Judith Godrèche, actrice et réalisatrice, a vigoureusement réagi en prenant la défense de ces féministes. Sur son compte Instagram, elle a écrit : "Moi aussi je suis une sale conne. Et je soutiens tous.tes les autres". Cette déclaration a rapidement été relayée sur les réseaux sociaux, renforçant le soutien aux militantes auparavant critiquées.
La députée Sarah Legrain, membre de La France Insoumise, a aussi exprimé son indignation sur le réseau X, rappelant que "un non-lieu n'efface pas la parole et les ITT d'une femme". Ces propos mettent en lumière la dichotomie entre les arguments des féministes et ceux des défenseurs d'Abittan et de la Première Dame.
Le collectif #NousToutes, par ailleurs, a fait valoir que l’intervention des militantes scandaient "Abittan violeur" tout en portant des masques à son effigie. Ce contexte souligne le climat tendu autour de la culture du consentement en France, un sujet qui fait débat depuis plusieurs années. Des experts, comme la sociologue Antoinette Oleskiewicz, notent que ce type de manifestation, bien que controversé, est souvent une réponse à des frustrations profondes liées à la justice pour les victimes de violences sexuelles.
Face aux diverses réactions, l'entourage de Brigitte Macron a tenté de défendre ses propos, soutenant que les méthodes des militantes étaient jugées radicales. Une situation qui, sans aucun doute, continuera d'alimenter les discussions autour des droits des femmes et de la liberté d'expression en France.







