Le ministre de l’Éducation, Édouard Geffray, s'exprime sur l'avenir du baccalauréat, évoquant un cadrage plus rigoureux des points attribués aux candidats après correction. Son objectif : rendre l’examen plus exigeant et certifier réellement le niveau des élèves.
"Nous voulons que chaque note soit représentative, que chaque 8, 10 ou 15 ait la même valeur, peu importe où se trouve l'élève", déclare Geffray, insistant sur la nécessité de restaurer la crédibilité de cet examen crucial pour la jeunesse française. En d'autres termes, le baccalauréat doit véritablement refléter le niveau de compétence des candidats.
Fin des repêchages pour les notes inférieures à 8 sur 20
Dans le détail, l’un des changements majeurs que le ministre envisage est l’abolition des repêchages pour les notes inférieures à 8. De plus, il souhaite introduire des exigences plus élevées en matière d’orthographe, avec peu de marge pour l'arrondi des notes. Un ajustement qui ne passe pas inaperçu chez les élèves de terminale.
Certains élèves s’interrogent sur cette réforme. "Cela peut créer plus de pression et nuire à ceux qui peinent déjà", note un étudiant rencontré ce matin. Par ailleurs, une autre élève affirme, "Il est essentiel d’élever le niveau pour favoriser un meilleur apprentissage".
Le ministre prédit que cela pourrait entraîner une baisse du nombre de bacheliers et, par conséquent, des mentions l'année prochaine. Avec un taux de réussite de 91,9 % en juin 2025, il est temps de se demander si cette initiative sera vraiment bénéfique.
Pour plus d'informations sur le sujet, consultez les articles de Le Monde et Franceinfo, qui ont également abordé cette problématique et partagé les opinions d'experts en éducation sur ce changement significatif.







