Le tribunal de Senlis a rendu son verdict ce lundi, condamnant Rafik A., un Marocain de 30 ans, à 14 mois de prison, dont 5 avec sursis, pour des agressions sexuelles sur des enfants à la piscine de Chambly. L’individu, sous obligation de quitter le territoire français (OQTF), a également reçu une interdiction de séjour de 10 ans en France.
Les faits remontent à l'été dernier et ont impliqué plusieurs jeunes âgés de 10 à 14 ans. C'est le 8 août que l’alerte a été donnée par trois enfants, qui ont dénoncé un comportement inapproprié dans l'établissement. Ils ont exprimé leur peur, décrivant des attouchements inacceptables, ainsi que des violences physiques, telles que des gifles. La réaction rapide d’un employé a permis à la gendarmerie de procéder à l'interpellation de l'individu, qui semblait attendre ses petites victimes à l’entrée.
Les témoignages des enfants ont tous concordé, laissant peu de place à la défense de Rafik A., qui a nié les accusations en soutenant que les jeunes étaient à l'initiative des jeux. Ce type de manipulation psychologique a été pointé par des spécialistes de la prévention de la délinquance juvénile, qui insistent sur l'importance d'éduquer les enfants sur les comportements appropriés et les limites personnelles.
Pour l’expert en criminologie, Dr. Laurier, « il est essentiel de créer un environnement où les enfants se sentent en sécurité et peuvent verbaliser leurs préoccupations sans crainte de ne pas être crus. Cela peut éviter des traumatismes durables ». L'individu avait un modus operandi bien défini : il engageait les enfants dans des activités de groupe qui, sous prétexte de jeux innocents, glissaient vers des comportements déséquilibrés.
La substitut du procureur a, quant à elle, souligné la gravité des faits et l'absence de contrition de l’accusé : « Les témoignages sont clairs et répétés. La situation de l'accusé ne laisse aucune marge pour une défense solide. » Dans un contexte où les jeunes doivent se sentir protégés, cette affaire a suscité une onde de choc au sein de la communauté, soulignant la nécessité d'une vigilance accrue dans les lieux publics, notamment les installations récréatives.







