Le groupe Atlantic, reconnu comme le leader dans le domaine des pompes à chaleur en France, a annoncé récemment sa prochaine acquisition par Paloma Rheem, un consortium américano-nippon. Cette opération suscite l'intérêt du ministère de l'Économie, qui a déclaré surveiller le processus avec attention.
Bercy a précisé que l'acquisition devra obtenir une autorisation préalable dans le cadre du contrôle des investissements étrangers, pour s'assurer que la transaction soit conforme aux normes relatives à la sécurité énergétique et économique de la France.
Un accord déjà établi
Atlantic a révélé avoir signé un accord prévoyant une prise de participation majoritaire de Paloma Rheem Holdings, dont le siège est à Tokyo. Cette entité est le fruit d'un rapprochement entre les entreprises japonaises Paloma et Fujitsu General, ainsi que le groupe américain Rheem.
Paloma Rheem Holdings se spécialise dans la production et la commercialisation d'équipements pour la climatisation, le chauffage, l'eau chaude ainsi que des dispositifs de cuisine. Cela renforce la position d'Atlantic dans un secteur décisif pour l’avenir énergétique de la France.
Pompes à chaleur : un pilier de la transition énergétique
Les pompes à chaleur sont essentielles dans la stratégie d'électrification du pays, visant à réduire sa dépendance aux énergies fossiles. La France s'engage à promouvoir l'utilisation d'énergies renouvelables dans divers domaines tels que l'industrie, le transport et le logement, en particulier le chauffage, comme l’a souligné un récent rapport du ministère de la Transition énergétique.
Des actionnaires familiaux historiques d'Atlantic resteront impliqués dans la société, qui a son siège à La Roche-sur-Yon, en Vendée.
Un avenir prometteur
Damien Carroz, président du directoire d'Atlantic, a exprimé que cette acquisition permettra de renforcer durablement la compétitivité de l'entreprise au sein d’un marché international de plus en plus concurrentiel, notamment face à la montée des acteurs chinois. Bien que le montant de la transaction soit confidentiel, des sources, comme Le Figaro, avancent qu'il pourrait dépasser 3 milliards d'euros. Si tout se passe comme prévu, la finalisation de cette opération pourrait se faire d'ici la mi-2026.
Avec 31 sites de production à travers le monde, Atlantic est également propriétaire de marques emblématiques telles que Thermor et Sauter, et enregistre un chiffre d'affaires se rapprochant des 3 milliards d'euros, continuant ainsi à établir des standards élevés dans le secteur de l'énergie.







