Dans un contexte de tensions exacerbées entre Washington et Caracas, le président américain Donald Trump n'a pas hésité à déclarer qu'il n'excluait pas la possibilité d'une intervention militaire au Venezuela. Lors d'une récente interview sur NBC News, Trump a affirmé : « Non, je ne l'exclus pas », ajoutant que le président vénézuélien, Nicolas Maduro, est parfaitement conscient de ses intentions.
Selon Trump, Maduro serait impliqué dans des activités illégales, notamment un vaste réseau de trafic de drogue, ce que le président vénézuélien a fermement nié. « Il sait exactement ce que je veux. Il le sait mieux que personne », a-t-il précisé, tout en évitant de dévoiler ses véritables objectifs quant au sort de Maduro.
Cette déclaration intervient alors que les États-Unis ont renforcé leur posture militaire dans les Caraïbes et mis en place un « blocus total » visant les pétroliers vénézuéliens sous sanctions. La semaine dernière, l'administration Trump a déjà procédé à la saisie d'un navire transportant du pétrole brut vénézuélien, et d'autres actions similaires sont à prévoir.
Des experts en relations internationales, tels que la politologue Claire Duvivier, estiment que cette montée des tensions pourrait avoir des conséquences désastreuses. « Une intervention militaire pourrait entraîner une escalade non seulement au Venezuela mais aussi dans toute la région », prévient-elle. De plus, des sources françaises rapportent que le soutien de la Russie à Caracas pourrait compliquer davantage la situation.
En parallèle, le secrétaire d'État, Marco Rubio, a qualifié la situation actuelle d'« intolérable » pour les États-Unis. Lors d'une conférence de presse, il a indiqué que rien ne pourrait empêcher l'application du blocus et que l'option d'une intervention militaire restait sur la table, malgré les préoccupations internationales. Ces événements montrent clairement que les relations entre les deux nations sont tendues et que les incertitudes persistent quant à l'avenir politique du Venezuela.







