Lors d'une récente interview, Donald Trump n'a pas exclu la possibilité d'une intervention militaire au Venezuela, créant ainsi des remous dans le paysage géopolitique. L'escalade des tensions s'accompagne de nouvelles sanctions visant le régime de Nicolás Maduro, souvent décrit comme l'un des principaux adversaires des États-Unis sur la scène internationale.
Au cours de cet entretien diffusé par NBC, Trump a affirmé : "Non, je ne l'exclus pas", alors que les États-Unis appliquent un blocus pétrolier sévère contre Caracas. Cette initiative vise à accentuer la pression sur Maduro, que Washington accuse de diriger un réseau de trafic de drogue, une accusation que le président vénézuélien dément avec force.
Les propos de Trump ont été renforcés par ceux de Marco Rubio, le chef de la diplomatie américaine, qui a dénoncé le statu quo au Venezuela comme "intolérable". Rubio a précisé que l'objectif des États-Unis est de "changer la dynamique" actuelle et que le gouvernement américain est prêt à prendre des mesures supplémentaires si cela s'avère nécessaire.
En parallèle, les menaces d'intervention militaire ne sont pas restées sans écho. Des experts en relations internationales, cités par France 24, estiment que toute action militaire pourrait avoir des répercussions durables sur la stabilité de la région. "Une intervention peut engendrer une escalade de la violence, et les conséquences pour les pays voisins pourraient être désastreuses", avertit un analyste.
Les tensions entre les États-Unis et le Venezuela s'accentuent alors que le pays sud-américain fait face à une crise économique sans précédent. Caracas dénonce régulièrement les manœuvres de Washington, affirmant que le véritable objectif des États-Unis est de s'emparer des précieuses ressources pétrolières du pays.
Alors que Trump et Rubio poursuivent leur rhétorique de pression, le risque d'un conflit ouvert demeure sur la table, tandis que le monde observe avec une attention croissante les développements de cette situation explosive.







