À partir du 7 janvier 2026, les visiteurs de la fontaine de Trevi, emblème baroque de Rome, devront débourser deux euros pour accéder à cet incontournable monument. Annonce faite par le maire, Roberto Gualtieri, cette mesure s'inscrit dans une stratégie plus vaste visant à lutter contre le surtourisme qui submerge la ville éternelle.
En conférence de presse, Gualtieri a précisé que ce tarif s'appliquera uniquement aux touristes, tandis que les résidents romains seront exemptés de frais. Le prix, bien qu'augmente par rapport à une éventuelle première proposition à un euro, s'inscrit dans une volonté de équilibrer l’afflux de visiteurs et de préserver les joyaux historiques de la ville. L'initiative devrait générer environ 6,5 millions d'euros par an, fonds nécessaires pour entretenir les sites historiques et améliorer l'expérience des voyageurs.
Par ailleurs, à partir du 1er février, un tarif d'entrée de cinq euros sera également instauré pour d'autres sites emblématiques de la capitale, renforçant ainsi cette politique de régulation. Comme le souligne un article du Parisien, cette mesure s’inscrit dans un contexte plus large où le gouvernement local cherche à protéger ses infrastructures tout en favorisant un tourisme durable.
Les experts en tourisme saluent cette initiative. Selon Francesca Ricci, analyste des flux touristiques à l'université de Rome, ce mouvement est crucial. « Il est vital de maintenir un équilibre entre le désir des visiteurs de découvrir les sites historiques et la nécessité de protéger notre patrimoine », dit-elle. Par cette démarche, Rome montre qu'elle prend au sérieux la préservation de son héritage culturel face à un tourisme toujours plus pressant.
Alors que cette décision est accueillie avec ambivalence parmi les professionnels du secteur, l’espoir demeure que les fonds récoltés permettront d'améliorer les infrastructures et de créer un cadre plus accueillant pour les visiteurs tout en préservant la beauté intemporelle de la capitale italienne.







