Le ministère américain de la Justice s'est défendu récemment contre les accusations visant à censurer les informations concernant Donald Trump dans le dossier Epstein, un sujet qui ne cesse de susciter des controverses. Lors d'une interview sur NBC, le numéro deux du ministère, Todd Blanche, a affirmé : "Nous ne caviardons pas les informations concernant le président Trump" dans les documents publiés ou à venir.
Cette déclaration intervient au milieu des critiques d'élus des deux partis et de victimes de Jeffrey Epstein, un financier et criminel sexuel décédé en prison en 2019, qui avait été accusé d'avoir exploité sexuellement des centaines de jeunes femmes, dont des mineures. Alors que le ministère a commencé à publier des milliers de fichiers, tels que photos et vidéos, beaucoup déplorent les nombreuses caviardages, notamment celui d'un document de 119 pages entièrement noirci.
Le retrait de certaines images, dont l'une présentait divers clichés, dont au moins un avec Donald Trump, a davantage envenimé la situation. L'élu démocrate Jamie Raskin a critiqué cette décision, insinuant qu'elle visait à dissimuler des éléments compromettants liés à Trump. En réponse, Todd Blanche a expliqué qu'ils avaient agi en raison de préoccupations concernant les femmes présentes sur la photographie, affirmant que cela n'avait rien à voir avec la volonté de protéger le président.
Donald Trump, qui a longtemps nié avoir eu connaissance des actes criminels d'Epstein et a affirmé avoir mis un terme à leur relation avant que des accusations ne surgissent, n'a pas fait de commentaire depuis la publication des documents. Alors qu'il avait promis lors de sa campagne de rendre ces fichiers publics, il est revenu sur ses promesses, qualifiant la situation de "canular" orchestré par les démocrates. Selon plusieurs élus conservateurs, le reste des documents doit également être publié pour éviter de maintenir des doutes sur la transparence du gouvernement.
Le sénateur républicain Rand Paul, s'exprimant sur la chaîne ABC, a estimé que l'inquiétude future persisterait tant que l'intégralité des éléments ne serait pas révélée. Il a déclaré : "Toute preuve ou soupçon laissant entendre que l'affaire n'est pas entièrement dévoilée continuera à tourmenter le gouvernement pendant des mois". Thomas Massie, en premier lieu dans l'initiation de la loi exigeant la divulgation des dossiers, a également exprimé que l'absence de publication des documents cruciaux était une "gifle pour les victimes" qui cherchent à identifier les puissants ayant visité l'île d'Epstein.
La mort mystérieuse d'Epstein en prison a également alimenté de nombreuses théories du complot, certaines affirmant qu'il aurait été assassiné pour prévenir la divulgation d'informations incriminantes concernant des élites. Des figures notables, indépendamment de leur appartenance politique, continuent de revendiquer plus de transparence concernant cette affaire marquante.







