Le groupe de mode IKKS, célèbre pour son style contemporain, a récemment trouvé un repreneur après avoir été placé en redressement judiciaire. Cependant, cette reprise s'accompagne d'une perte inquiétante de près de la moitié de ses emplois, comme l’a rapporté La Nouvelle République vendredi 12 décembre 2025.
Sous l'offre validée par le tribunal des activités économiques de Paris, seulement 546 des 1 094 employés en France pourront maintenir leur poste. Ce plan de sauvegarde a été proposé par Santiago Cucci, président de la holding HoldIKKS, et Michaël Benabou, cofondateur de Veepee. Les deux hommes, fort de leur expérience dans le secteur textile, espèrent redynamiser la marque tout en conservant 119 points de vente.
Cette vague de licenciements pourrait avoir des répercussions tempérées sur le marché de l'emploi dans le secteur du prêt-à-porter, déjà fragilisé par la concurrence accrue du commerce en ligne. Les experts du secteur, tels que Pierre Fachon, analyste chez Fashion Insights, évoquent un dérèglement de l'écosystème d'habillement en France : « La tendance vers le digital pousse des marques comme IKKS à pivoter, mais avec un coût social élevé », souligne-t-il.
Ainsi, tandis qu'IKKS tente de renaître de ses cendres, la solidarité et la recherche de nouveaux modèles d'affaires apparaissent plus que nécessaires pour le secteur. Un avenir incertain se dessine à l'horizon, mais la détermination à préserver l’essence de la marque reste intacte à travers cette période de transition.







