Le RC Lens, récemment victorieux contre Nice (2-0), continue d'attirer l'attention, mais c'est son acquisition du stade Bollaert-Delelis qui suscite une vive controverse. Ce dimanche, le club a officialisé la vente vis-à-vis de la municipalité, conclue à 27 millions d’euros, une somme jugée excessive par le Rassemblement national (RN).
Joseph Oughourlian, président du RC Lens, a exprimé sa satisfaction lors d'une récente conférence de presse, qualifiant cette transaction d'« historique » pour le club artésien. En écho, Sylvain Robert, le maire de Lens, a souligné la collaboration fructueuse entre le club et la ville, illustrant ainsi les ambitions communes en faveur d'un avenir radieux.
Cependant, le RN conteste fermement le prix fixé par l'État. En juillet, le parti d'extrême droite a déposé un recours au tribunal administratif, remettant en cause l'évaluation réalisée par les Domaines. Bien que le tribunal n'ait pas encore pris position, Oughourlian reste confiant, affirmant que ses avocats ont validé la démarche juridique avant la signature.
En parallèle, les projets d'avenir du club vont bon train. Des travaux d'amélioration, incluant des loges VIP et un agrandissement de la capacité du stade, sont envisagés. Une attention particulière sera aussi portée à l'environnement du stade, tout en garantissant que le nom de Bollaert-Delelis demeurera intact pour au moins deux décennies.
Ce tournant vers la propriété du stade place le RC Lens aux côtés d'autres clubs de Ligue 1 comme Auxerre, Lyon et Metz, qui possèdent également leur propre enceinte. Le débat actuel sur le prix de cette transaction interpelle des experts en économie du sport, qui soulignent l’importance de rendre ces biens accessibles aux clubs pour garantir leur pérennité.
La situation actuelle illustre bien les tensions entre le football, la politique et les enjeux économiques de la ville de Lens, et pourrait avoir des implications significatives pour l'avenir du club dans l'élite du football français.







