En 2025, la situation environnementale en France est particulièrement préoccupante. Alors que le changement climatique s'intensifie, des mesures essentielles pour protéger l'environnement sont remises en question. Cette année, le terme « backlash » résume parfaitement cette contradiction : malgré des signes inquiétants, de nombreuses politiques vertes sont menacées.
Les zones à faibles émissions (ZFE), mises en place pour réduire les polluants dans les grandes villes, ont été supprimées. Parallèlement, l'objectif de « zéro artificialisation nette » des sols, qui visait à stopper la bétonisation de nos espaces naturels, a été considérablement affaibli. Le Parlement européen, qui à une époque avait soutenu le pacte vert, voit aujourd'hui un consensus brisé, avec une droite et une extrême droite unies contre ces mesures, comme le rapporte Le Monde.
Malgré ce contexte difficile, l'écologie demeure au cœur des préoccupations des citoyens. Pour les prochaines élections municipales, les questions environnementales occupent une place inédite dans les programmes politiques. Une enquête récente montre que, contrairement à certaines tendances aux États-Unis, les Français ne se laissent pas abattre par le climatoscepticisme et continuent de craindre les conséquences du réchauffement climatique.
« Le défi n’est pas tant dans les objectifs que dans la méthode d'application », affirme Claire Dupont, experte en politiques environnementales. « Les mesures, comme les ZFE, manquent souvent d'accompagnement, rendant leur mise en œuvre fragile », ajoute-t-elle.
Cette année, deux millions de personnes ont signé une pétition contre la réintroduction d'un insecticide, l'acétamipride, préoccupation soulevée également par France Info. Cette action souligne la volonté croissante des citoyens de protéger la biodiversité, mais aussi leur santé.
Pour renforcer l'adhésion aux politiques vertes, il est crucial d'adapter le discours écologique. Éviter les approches moralisatrices et s'aligner davantage sur les réalités des classes populaires, souvent en difficulté, pourrait amener une plus large compréhension et action pour l'écologie. Les mouvements populistes ont déjà saisi cette dynamique, interpellant les électeurs sur l’accès aux ressources nécessaires pour une transition énergétique juste et équitable.







