Depuis le 9 décembre, le football argentin est plongé dans un tourbillon d'accusations de corruption. Plus de trente perquisitions ont été réalisées dans divers clubs et au sein de la Fédération argentine de football (AFA). Au cœur de cette affaire se trouve Claudio Tapia, le président de la fédération, accusé de détournement de fonds à hauteur de 6 millions d'euros.
Selon les informations révélées par La Nacion, Tapia et ses collaborateurs, notamment Pablo Toviggino et Luciano Nakis, auraient été impliqués dans des malversations financières s'élevant à plus de 7,5 millions de dollars. La justice les soupçonne d'avoir utilisé des ressources qui ne proviennent pas de leurs patrimoines personnels, un fait qualifié de "blanchiment d'argent". Le gouvernement argentin, pour sa part, a également déposé une plainte, intensifiant la pression sur l'AFA.
La chaîne Telemundo a rapporté que des biens considérables ont été saisis lors des perquisitions, y compris des véhicules de luxe aux mains de ces dirigeants. Cette révélation soulève des questions sur l'intégrité et la transparence au sein du football argentin, surtout à l'aube de la Coupe du Monde 2026.
Les conséquences de cette affaire pourraient être dramatiques, non seulement pour les dirigeants impliqués, mais également pour l'équipe nationale. Les médias locaux évoquent déjà des risques d'exclusion de l'Argentine du prochain mondial, une hypothèse inacceptable pour des champions en titre. Lionel Messi et ses coéquipiers sont désormais dans une position délicate, alors que la crédibilité du football argentin est remise en question.
Des experts s'inquiètent de l'impact que cette affaire pourrait avoir sur les performances de l'équipe. "La stabilité au sein des instances dirigeantes est cruciale pour maintenir un niveau élevé de compétition", a affirmé un analyste sportif sur Clarin.







