La région frontalière entre la Thaïlande et le Cambodge est de nouveau plongée dans la violence, avec au moins 25 morts et des centaines de milliers de personnes contraintes de fuir. Les deux pays, membres de l'Asean, s'accusent mutuellement d'être à l'origine de cette escalade.
Le gouvernement cambodgien a annoncé la suspension immédiate de tous les passages frontaliers après que la Thaïlande a démenti avoir accepté un cessez-le-feu, en dépit des déclarations de Donald Trump suggérant le contraire. Le ministère thaïlandais de la Défense a confirmé la mort de quatre soldats thaïlandais, portant le total à 14 depuis le début des affrontements.
Les récents affrontements surviennent après un épisode de violence en juillet dernier, qui avait déjà causé 43 décès et poussé environ 300 000 personnes à évacuer. La frontière de près de 800 km entre ces deux nations est marquée par des tensions historiques, notamment sur des régions contenant des structures antiques de l'Empire khmer.
La Thaïlande intensifie ses opérations militaires
Le ministre thaïlandais a déclaré que les opérations militaires se poursuivraient tant que la sécurité nationale serait menacée. Des rapports indiquent que des avions de chasse F-16 ont été utilisés pour bombarder des cibles, et des civils cambodgiens auraient été blessés dans ces attaques. Cette situation alarmante fait écho aux préoccupations exprimées par des experts militaires et des analystes, qui craignent que le conflit n’affecte la stabilité régionale.
La déclaration de Donald Trump sur un éventuel cessez-le-feu a été rapidement contredite par les autorités thaïlandaises. « Nous n'avons pas discuté de cela », a affirmé le Premier ministre thaïlandais, alors que les tensions se durcissent. Ce conflit ne fait que raviver des blessures anciennes et des rivalités historiques qui, selon les experts, nécessitent une attention internationale pour éviter une spirale de violence destructive.
Les observateurs internationaux, tels que ceux de l’ONU et de l’Asean, surveillent de près la situation, espérant pouvoir intervenir avant qu’elle ne dégénère davantage. De nombreuses voix appelant à la paix ont émis des avertissements, affirmant que les pertes humaines pourraient s’intensifier et que la solidarité régionale serait mise à l'épreuve.
Le différend entre ces deux pays sur des enjeux territoriaux remonte à la période coloniale, rendant cette situation d'autant plus complexe. Pour le moment, les perspectives d'une résolution pacifique semblent lointaines, à moins que des efforts soutenus ne soient entrepris par la communauté internationale pour favoriser un dialogue constructif.







