À partir du 10 janvier 2026, les pêcheurs de loisir en France feront face à de nouvelles obligations grâce à l'application REC Fishing, instaurée par la Commission européenne. Cette initiative vise à améliorer la gestion des ressources marines, et impose aux pratiquants de 16 ans et plus de déclarer leurs sorties, mais également certaines captures, notamment celles des espèces considérées comme vulnérables.
Si l'intention derrière cette application est de protéger l'environnement marin et de lutter contre les pratiques illégales, de nombreux pêcheurs français expriment leur mécontentement. La pêche récréative, qui est une activité de loisir très appréciée, est maintenant confrontée à une bureaucratisation jugée excessive. Un guide de pêche interrogé par 20 Minutes souligne : "Les normes s'accumulent et encombrent notre passion. Que diront nos aînés qui ne maîtrisent pas le numérique?"
Actuellement, en France, la régulation de la pêche s'applique surtout en eau douce, où une licence est requise pour pêcher. En mer, la situation est moins encadrée, exigeant seulement le respect des tailles légales pour les captures. Les inquiétudes des pêcheurs portent sur la complexité accrue que l'application REC Fishing pourrait introduire dans leur pratique quotidienne.
D'autres secteurs de la population se montrent également réticents. Selon un article de Midi Libre, cette mesure pourrait décourager des milliers de pêcheurs amateurs, qui pourraient se trouver dans l'incapacité de suivre ces nouvelles exigences. Certains internautes se demandent : "Est-ce que l'Europe cherche vraiment à protéger les pêcheurs ou à compliquer leur passion ?"
Les défenseurs de la mer soutiennent que la transparence et le suivi des captures sont cruciaux pour garantir la durabilité des ressources maritimes, mais la question demeure : est-ce que les bénéfices attendus justifient le mal-être engendré chez les passionnés de pêche récréative ? Cette mise en œuvre d'une application décriée pourrait bien marquer un tournant dans la façon dont les pêcheurs d'aujourd'hui vivent leur activité favorite.







