Dans l'épisode du 10 décembre de Culture Bourse, présenté par Julie Cohen-Heurton, Antoine Fraysse-Soulier, expert en analyse de marchés chez eToro, a évalué la pertinence des indices de nervosité dans le monde de la finance. Ces indices, souvent vus comme des baromètres de l’anxiété des investisseurs, suscitent des interrogations quant à leur efficacité réelle.
Les indices de nervosité, tels que l'indice VIX, mesurent la volatilité attendue du marché, et peuvent ainsi donner une idée de la confiance ou du stress parmi les investisseurs. Toutefois, comme l'a précisé Fraysse-Soulier, leur interprétation nécessite une approche nuancée. Selon lui, "un indice de nervosité élevé ne doit pas nécessairement être perçu comme un signal de vente immédiat, mais plutôt comme un indicateur que le marché passe par une phase de turbulences".
D'autres experts de la finance, tels que ceux recueillis par Les Échos, corroborent cette opinion. Ils soulignent que ces indices peuvent parfois donner une fausse impression de danger, exacerbée par des événements médiatiques et des tendances économiques à court terme. Marie Dupont, analyste chez Banque de France, a même ajouté que "la peur peut parfois créer des occasions d'achat, mais il faut savoir discerner entre une correction saine et une tendance baissière prolongée".
Les volatilités observées peuvent également être influencées par des événements externes comme les crises géopolitiques ou les changements économiques majeurs, rendant l’utilisation des indices de nervosité encore plus complexe. Selon Le Monde, la prudence est donc de mise : "Investir sur la base de ces indices sans une consultation approfondie des tendances fondamentales peut mener à des erreurs stratégiques".
En résumé, bien que les indices de nervosité puissent offrir des indications utiles, leur utilisation doit être en complément d'une analyse plus large et contextuelle des marchés. Les investisseurs sont invités à combiner ces données avec d’autres outils d’analyse pour prendre des décisions éclairées.







