Samedi 20 décembre, vers midi, la ville d'Ajaccio a été le théâtre d'une intervention policière tragique. Un homme de 26 ans, armé d'un couteau et menaçant des passants, a été abattu par les forces de l'ordre après des tentatives infructueuses de le maîtriser avec un taser. Le procureur de la République, Nicolas Septe, a rapidement écarté l'hypothèse d'un acte terroriste.
En détail, l'assaillant, de nationalité sénégalaise et déjà connu pour des antécédents judiciaires en Seine-Saint-Denis, avait multiplié les altercations dans des bars avant d'être neutralisé, selon des sources médiatiques locales. Des témoins ont rapporté qu'il se déplaçait à trottinette, exhibant un couteau et provoquant des passants. Ce comportement imprévisible a nécessité l'intervention rapide de la police, qui a d'abord tenté d'utiliser un pistolet à impulsion électrique, sans succès.
Les premiers rapports indiquent que l'homme avait été expulsé d'un premier bar après avoir été impliqué dans une altercation. Il avait ensuite poursuivi vers un autre établissement, où il aurait jeté sa trottinette sur des policiers qui tentaient de l’arrêter. Peu après, après avoir menacé un agent avec son couteau, la police a répliqué par des tirs mortels. Un expert en sécurité publique a souligné que la gestion de ce type de situation par les forces de l'ordre est complexe et nécessite un encadrement précis des protocoles d'intervention.
Suite à cet événement, une autopsie a été ordonnée pour déterminer si l'assaillant était sous l'influence de drogues ou d'alcool au moment des faits. L'IGPN, l’inspection générale de la police nationale, a également été saisie pour enquêter sur l'usage de la force par les policiers. Ce drame met en lumière des problématiques plus larges liées à la santé mentale et à la sécurité dans les espaces publics.
Le maire d'Ajaccio, Stéphane Sbraggia, a exprimé son inquiétude face à cette situation, évoquant la nécessité d'organiser des rencontres avec la population pour traiter de ces questions délicates. Le ministre de l'Intérieur a par ailleurs souligné l'importance d'une vigilance accrue sur le terrain, en réponse à ces situations de crise. Une programme de sensibilisation sur le santé mentale pourrait également être envisagé pour prévenir de tels incidents à l'avenir.
Alors que la ville se prépare à accueillir des festivités de fin d'année, la réaction du public a été partagée, certains applaudirent la rapidité des policiers, tandis que d'autres s'interrogent sur les circonstances ayant conduit à une telle escalade de violence.







