Ce samedi après-midi à Ajaccio, un homme de 26 ans, d'origine sénégalaise, a été mortellement abattu par des policiers après avoir menacé plusieurs passants avec un couteau. Événement marquant dans la capitale corse, cet incident a provoqué une onde de choc dans la ville et au-delà.
Selon des sources judiciaires, la justice française a rapidement écarté toute possibilité de terrorisme, soulignant la nature isolée de l'acte. Le procureur d'Ajaccio, Nicolas Septe, a déclaré qu'une enquête a été ouverte pour évaluer les circonstances de cette intervention policière. La Provence rapporte que l'homme aurait été touché par plusieurs balles, entraînant son décès sur les lieux.
Des témoins ont décrit la scène comme chaotique, certains exprimant leur peur face à la situation. Un habitant, contacté par France Info, a déclaré : "C'était surréaliste, j'ai entendu les coups de feu et j'ai vu la panique des gens." Les autorités locales encouragent les citoyens à rester calmes et à faire confiance aux forces de l'ordre.
Dans le cadre de l'enquête, une enquête pour homicide volontaire aggravé a été ouverte contre le policier qui a tiré, tandis que l'assaillant est également sous investigation pour tentative d'homicide aggravé. Des experts en sécurité s'interrogent sur le soutien psychologique et la formation des forces de l'ordre face à ce type de situation. Selon le criminologue Jean-Pierre Morel, "il est essentiel d'évaluer la santé mentale des intervenants, ainsi que leur capacité à gérer de telles crises sans recourir à la violence fatale."
Alors que l'enquête se poursuit, cette tragédie soulève des interrogations sur la sécurité publique et la nécessité d'une meilleure gestion des situations à risque. Les autorités promettent des mises à jour régulières alors que le dossier avance.







