Après une seconde journée de pourparlers à Berlin, les diplomates américains affichent un optimisme palpable concernant le chemin vers un accord de paix entre la Russie et l'Ukraine. Avec la participation imminente d'Emmanuel Macron et d'autres dirigeants européens, comme rapporté par le quotidien Le Monde, les discussions se poursuivent malgré les tensions persistantes.
La question demeure : l'Ukraine et la Russie pourraient-elles enfin voir un aboutissement à ce conflit dévastateur, malgré des récentes escalades militaires, dont l'abattage d'un sous-marin russe par des drones ukrainiens en mer Noire ? Les pourparlers, entamés le 14 décembre, laissent entrevoir des avancées. D'après un haut responsable américain, la Russie serait disposée à accepter le projet d'accord proposé.
Ce texte stipule de « fortes garanties de sécurité » pour Kiev, similaires aux engagements de l'article 5 du traité de l'OTAN. Les responsables ukrainiens, de même que les dirigeants européens, semblent en accord avec cette proposition. Le président Volodymyr Zelensky a qualifié ces échanges de « productifs, bien qu’ils ne soient jamais simples ».
Deux points sensibles au cœur des discussions
Cependant, comme l'a souligné France 24, deux sujets demeurent très sensibles et pourraient entraver l’avancée des négociations. Premièrement, la Russie souhaite conserver l'intégralité du Donbass, une condition catégoriquement rejetée par l'Ukraine. Alors que la majorité des dirigeants européens soutiennent Zakensky sur ce point, le gouvernement américain semblerait plus ouvert à une solution qui impliquerait une démilitarisation de cette zone en échange d'un retrait des troupes russes de certaines régions ukrainiennes.
Deuxièmement, l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN reste un sujet de friction majeur. Kiev espère rejoindre l'alliance pour renforcer sa sécurité face à Moscou, tandis que la Russie s'y oppose fermement. Donald Trump, qui a également repoussé cette demande, a délégué Mark Rutte, secrétaire général de l'OTAN, pour établir une discussion plus large sur comment protéger l'Ukraine sans son adhésion officielle. Zelensky a décrit cela comme un « premier compromis », une ouverture potentiellement bénéfique pour l’avenir de la région.
Les prochains jours seront cruciaux pour la suite des événements, et tous les yeux seront rivés sur Berlin, où l'espoir d'une paix durable commence à germer, même si le chemin reste semé d'embûches.







