Ce mercredi, la presse s'empare de la décision récemment annoncée par l'Union européenne de renoncer à l'objectif de 100% d'automobiles électriques d'ici 2035. Les réactions fusent, révélant des tensions et des divisions au sein des États membres et du secteur automobile. Cette volte-face survient alors que l'industrie automobile est confrontée à une crise sans précédent.
Selon La Tribune, cette décision est motivée par la volonté de soutenir un secteur déjà fragilisé. En effet, alors que des constructeurs continuent de faire pression pour un assouplissement des normes, Les Echos rapportent que des discussions sont en cours pour potentialiser encore plus les délais. Ce changement d'orientation suscite des critiques acerbes. Libération dénonce une "nouvelle reculade" des 27 membres, pointant du doigt le caractère contradictoire des décisions de la Commission européenne, qui envisage par ailleurs d'autoriser certains pesticides sans limitation de temps.
En Belgique, Le Soir décrit la situation comme un "mauvais signal" pour les constructeurs, arguant que l'Europe semble s'aligner sur les standards chinois et américains. "L'Europe n'en finit plus de tâtonner pour définir sa politique écologique et industrielle", souligne L'Opinion, évoquant un sentiment général de lassitude face à ces incessants va-et-vient.
Les divergences entre États membres sont palpables, notamment en Allemagne où Die Zeit qualifie la proposition de revenir sur l'interdiction des moteurs à combustion de "simple façade". Ce contraste entre pro et anti-électrique s'accompagne d'un sentiment de désillusion alors que l'Union européenne peine à adopter une position cohérente et déterminée.
Parallèlement, des discussions stagnent autour du gel des avoirs russes, utilisés comme levier pour financer la guerre en Ukraine. Selon RFI, certaines nations, telles que la Belgique, l'Italie, Malte et la Bulgarie, manifestent des réticences croissantes à l'idée d'utiliser ces fonds, craignant des conséquences tant juridiques que sécuritaires. Courrier International souligne également les appréhensions concernant d'éventuelles cyberattaques.
Dans le sillage de ces événements, le PSG a récemment été condamné à verser 61 millions d'euros à Kylian Mbappé pour salaires impayés, un verdict qualifié de "coup dur" pour le club, selon Financial Times. Ce succès pour l'ancien attaquant rappelle ainsi que les questions de rémunération et de travail ne se limitent pas aux sphères traditionnelles.
En fin de compte, alors que l'Union européenne navigue à travers ces tumultes, la nécessité d'une direction claire dans le secteur automobile et d'une position ferme face à la Russie sont plus cruciales que jamais. Pour le gouvernement, comme pour les citoyens, il est temps d'évaluer les conséquences de ses choix.







