Dans une déclaration inquiétante, Kyrylo Boudanov, responsable du renseignement militaire ukrainien, a révélé que la Russie pourrait intensifier ses actions militaires au-delà de ses frontières, notamment vers les États baltes et la Pologne. Selon lui, les projets d'invasion initialement prévus pour 2030 ont été avancés à 2027.
Boudanov a souligné que le Kremlin considère déjà la Pologne comme une cible principale, malgré les assurances de Vladimir Poutine affirmant que la Russie ne désire pas la guerre avec l'Europe. Ceci rappelle les dénégations de Poutine sur ses intentions d'envahir l'Ukraine avant le début du conflit en 2022, une analyse partagée par de nombreux experts.
Une menace pour l'Europe
L'officier ukrainien avance également que Poutine perçoit l'Europe de l’Ouest comme un ensemble « faible » et « malade ». Cette vision divise le monde en plusieurs zones, où le Sud (Chine) irrigue moins ses ambitions, mais où l'Occident devient une proie potentielle.
Des analystes militaires, comme Roger Housen, ex-colonel, estiment qu'une invasion d'un pays de l'OTAN pourrait se réaliser d'ici deux ans, si le conflit en Ukraine se termine. Toutefois, ces stratégies nécessitent des années de préparation, rendant une guerre ouverte difficile pour Moscou. L'ancien responsable militaire a même qualifié cette éventualité de « scénario catastrophique ».
La situation actuelle est d'autant plus alarmante que plusieurs États, y compris les États-Unis, considèrent Poutine comme une menace sérieuse pour l'intégrité européenne. Cela a poussé certains à exhorter les gouvernements européens à se préparer à une confrontation armée semblable à celles de l'histoire.
Face à cette dynamique, l'avenir de la sécurité en Europe semble de plus en plus incertain, avec les espoirs d'un dialogue pacifique confrontés à des réalités militaires de plus en plus prégnantes.







