Ce dimanche, sur BFMTV, Amélie de Montchalin, la ministre de l’Action et des Comptes publics, a réaffirmé l'importance pour la France de disposer d'un budget pour 2026 avant la fin du mois de janvier. Alors que les discussions en commission mixte paritaire (CMP) avaient échoué le 19 décembre, le Parlement devra reprendre les négociations en 2024.
Montchalin a souligné que le projet de "loi spéciale" que le gouvernement prépare pour compenser l'absence de budget ne représente qu'un "service minimum". Cette situation, selon les expertises de France Info, pourrait conduire à un durcissement des mesures fiscales, notamment quelques hausses d'impôts étant envisagées.
La ministre a également précisé que résister à des délais additionnels pourrait exacerber les tensions politiques, déjà fragilisées après des mois de débats houleux. Dans ce contexte, Sébastien Lecornu, un autre membre du gouvernement, a minimisé les conséquences négatives d'un budget tardif, en affirmant qu'il serait possible de trouver des solutions de compromis.
Ce climat de tension est accentué par des critiques émanant de l'opposition. Olivier Faure, secrétaire du Parti socialiste, a averti que le recours au 49.3 - qui permet d'imposer un texte sans vote - risque d'envenimer la situation. "Ce n'est pas une baguette magique", a-t-il déclaré, appelant à un dialogue constructif.
Dans ce contexte politique enfiévré, il est impératif pour les acteurs politiques de montrer leur capacité à redistribuer le pouvoir efficacement, afin d'éviter un blocage budgétaire qui pourrait nuire davantage à la gestion des finances publiques et aux citoyens français.







