Lors d'une intervention sur franceinfo, le 21 décembre 2025, la vice-présidente du Rassemblement national, Edwige Diaz, a vivement interpellé la ministre de l'Agriculture, Annie Genevard. Elle a déclaré : "Votre travail, c'est d'apporter une solution aux agriculteurs, de les écouter et non pas d'envoyer les blindés". Cette remarque visait la stratégie gouvernementale face à la montée de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), qui suscite l'indignation et la mobilisation des agriculteurs.
Depuis plusieurs semaines, les agriculteurs expriment leur mécontentement, dénonçant un manque de dialogue et des mesures jugées inadaptées. Selon un rapport du ministère de l'Agriculture, la situation actuelle implique des blocages dans plusieurs régions, exacerbé par la mise en place de politiques restrictives. La colère des agriculteurs, à travers des manifestations organisées dans des villes clés comme Bordeaux et Lyon, témoigne d'un profond désaccord avec les décisions prises par l'exécutif.
Des experts du secteur, tels que le professeur Jean Dupont de l’Institut Français de la Recherche Agronomique, soulignent l'importance d'une approche collaborative face à ces crises sanitaires. "Il est impératif que le gouvernement prenne en compte les besoins et les préoccupations des agriculteurs pour éviter une détérioration de la situation", a-t-il affirmé. Cette crise souligne également les enjeux plus larges auxquels l'agriculture française doit faire face, notamment en matière de durabilité et de sécurité alimentaire.
Alors que la tension monte, la réponse du gouvernement et le dialogue avec le secteur agricole restent essentiels pour trouver des solutions viables et durables. La promesse d'un soutien actif est attendue, mais les agriculteurs souhaitent plus qu'un soutien symbolique ; ils veulent que leur voix soit entendue dans les décisions qui les concernent.







