Le 20 décembre, à Ajaccio, un tragique événement s'est produit lorsque la police a abattu un homme armé d'un couteau sur le cours Napoléon. Les forces de l'ordre ont agi dans un contexte jugé préoccupant et, selon le procureur d'Ajaccio, il ne s'agissait pas d'une attaque terroriste. Aucun recours à l'Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN) n'a été envisagé dans cette affaire.
Cet homme, identifiée comme Mouhamed Gueye, âgé de 26 ans, était de nationalité sénégalaise. Bien qu'initialement identifié comme belge en raison de ses papiers, il avait un visa d'étudiant et se trouvait en situation régulière sur le territoire français. Arrivé en Corse en mai 2025, il était connu des services de police après avoir été impliqué dans des faits de menaces à La Courneuve, en Seine-Saint-Denis.
Témoignant de l'incident, plusieurs observateurs ont décrit Gueye comme une personne de grande taille et robuste. Alors qu'il exhibait son couteau face aux agents, il a reçu trois balles. Cette intervention soulève des interrogations au sujet de l'utilisation de la force par les forces de l'ordre, un sujet déjà brûlant dans le contexte sociopolitique actuel. L'autopsie à venir devrait déterminer si l'individu était sous l'influence de substances illicites au moment des faits, une information qui pourrait éclairer davantage ce drame.
Des experts en sociologie urbaine soulignent la nécessité d'une réflexion collective sur la gestion des situations de crise et la violence policière. Selon le sociologue Thomas D., "les tensions entre la population et la police s'accentuent dans de nombreux territoires, et il est crucial d'explorer des solutions qui évitent d'en arriver à des drames humains comme celui-ci". Cette tragédie rappelle une fois de plus que des réponses adaptées doivent être mises en place pour prévenir de tels incidents.







