Marie-Anne n'oubliera jamais le 20 décembre dernier. En compagnie de ses enfants, elle s'apprêtait à rejoindre Ajaccio à bord du vol AF7562 au départ de Paris-Orly. Malheureusement, le vol a rapidement pris une tournure alarmante lorsqu'il a dû faire demi-tour vers l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry après une panne moteur. Ce cas de figure, bien que rare, rappelle que la sécurité est primordiale dans l'aviation et que les procédures d'urgence sont en place pour protéger les passagers.
D'après les déclarations d'Air France, l'appareil, un Airbus A320, a été dérouté pour appliquer le principe de précaution après 37 minutes de vol. La compagnie a expliqué que des vibrations inhabituelles, probablement dues à un problème de "pompage moteur", ont été ressenties à bord. Marie-Anne a partagé son inquiétude auprès de BFMTV, évoquant des "énormes vibrations" qui ont provoqué la panique parmi les passagers. "C'était comme si un géant marchait dans l'avion", a-t-elle décrit, en référence aux bruits sourds et aux tremblements.
Alors que certaines personnes commençaient à pleurer, l'équipage est resté professionnel, apportant des paroles de réassurance. "Le commandant de bord avait toute notre attention et réagissait calmement", a déclaré Marie-Anne, reconnaissant l'efficacité de l'équipe. Cela démontre l'importance cruciale de la formation des personnels de bord en situations de stress. BFMTV souligne d'ailleurs que le professionnalisme des hôtesses de l'air a été un élément clé pour apaiser les esprits durant les secondes les plus tendues.
Lorsque l’avion a amorcé sa descente vers Lyon, le stress de Marie-Anne a atteint son paroxysme. Elle admet avoir même écrit un courriel d’adieu à son mari, partageant l’angoisse folle qu’elle ressentait à ce moment-là. Ce type de situation souligne l'impact émotionnel que peuvent avoir des événements inattendus en vol.
Heureusement, l’A320 a réussi un atterrissage en douceur à Lyon, permettant aux passagers de se rendre à leur destination via un autre vol. Marie-Anne a tenu à remercier le commandant et l'équipage pour leur gestion de la crise, décrivant leur attitude comme "extraordinaire". Cette expérience, malgré son intensité, a servi de rappel sur l'importance de la formation continue des équipes dans le secteur aérien et sur la nécessité pour les passagers de faire preuve de sang-froid face à l'inattendu.
