Les États-Unis ont annoncé ce mardi des sanctions ciblant cinq personnalités de la régulation technologique en Europe, parmi lesquelles l'ancien commissaire européen Thierry Breton. Selon le département d'État américain, les actions de ces figures sont perçues comme une forme de « censure » qui nuirait aux intérêts américains.
Ce tour de vis s'inscrit dans un contexte de tensions grandissantes entre les États-Unis et l'Europe concernant la régulation de la technologie et des plateformes numériques. Des experts, comme le consultant en politique technologique Jean-François S. (source : Le Monde), soulignent que cette décision pourrait aggraver les relations entre Washington et Bruxelles, car elle remet en question les efforts conjoints pour établir des règles autour des géants de la tech.
Thierry Breton, en particulier, est au cœur de nombreuses discussions sur la régulation des entreprises numériques, promouvant une approche plus stricte pour assurer la protection des données des citoyens européens. Des voix au sein de l'UE estiment que les répercussions de cette interdiction de visa pourraient nuire aux négociations futures sur des sujets cruciaux, comme le Data Privacy Act.
Les sanctions affectent non seulement les personnalités ciblées, mais envoient également un message fort aux autres régulateurs concernant la détermination des États-Unis à défendre ses intérêts économiques à l'international.
Face à cette situation, la réaction des marchés et des entreprises pourrait également jouer un rôle majeur dans la dynamique réglementaire future. Les observateurs attentifs recommandent de suivre l'évolution de cette affaire pour mieux comprendre les implications sur le secteur technologique mondial.







