Des informations récentes font état des frappes aériennes menées par les États-Unis contre des cibles islamistes dans le nord du Nigeria. Un représentant de la présidence nigériane a précisé que ces frappes visaient des militants de l'État islamique, ceux-ci ayant établi des liens avec le groupe local Lakurawa et divers gangs de bandits. Selon Daniel Bwala, porte-parole du président Bola Tinubu, "l'État islamique utilise des routes à travers le Sahel pour soutirer aux Lakurawa et aux autres bandes des équipements, ainsi que des formations".
Ce raid inédit s'inscrit dans un contexte d'incertitude, les déclarations initiales sur la nature de l'opération ayant varié. Par exemple, le ministre nigérian des Affaires étrangères, Yusuf Tuggar, avait évoqué une opération conjointe, affirmant que le Nigeria avait apporté des renseignements sur le terrain pour cibler les frappes. Cependant, des analystes soulignent que la stratégie américaine pourrait être motivée par le besoin croissant d'éradiquer le fléau islamiste dans la région.
De plus, Donald Trump a déclaré sur sa plateforme Truth Social qu'il y avait eu de multiples frappes meurtrières contre l'État islamique au Nigeria, promettant davantage d'actions si les attaques contre les chrétiens se poursuivent. Ce geste, bien qu'animé par un désir de fermeté, a été compliqué par la décision de retarder ces frappes pour les coordonner avec une date symbolique, le 25 décembre, pour une plus grande portée médiatique.
Les conséquences de ces frappes resteront à surveiller. Des experts s'accordent à dire que le renforcement de la coopération entre les États-Unis et le Nigeria pourrait être essentiel pour lutter contre l'extrémisme croissant dans la région. Comme l'a souligné un rapport de Franceinfo, la situation sécuritaire au Nigeria ne cesse de se dégrader, avec des groupes comme Boko Haram et l'État islamique du Grand Sahara gagnant en puissance. Les frappes américaines pourraient donc marquer une étape cruciale dans la lutte contre cette expansion jihadiste.







