Ce dimanche, à Mar-a-Lago, Volodymyr Zelensky rencontre Donald Trump pour discuter des derniers développements dans le conflit en Ukraine. L'objectif principal de cette réunion est d'obtenir le soutien des États-Unis pour une nouvelle version du plan de paix destinée à mettre un terme à la guerre avec la Russie, qui dure depuis près de quatre ans.
La tâche s'annonce délicate pour le président ukrainien, qui arrive avec des propositions particulièrement sensibles concernant les territoires. Selon des déclarations récentes du président américain, il est clair que Trump souhaite obtenir des garanties avant d'accorder son soutien. "Je pense que cela se déroulera bien," a-t-il affirmé, tout en laissant entendre qu’il était prêt à discuter également avec Vladimir Poutine.
Zelensky, quant à lui, s'est montré optimiste après avoir rencontré ses alliés européens au Canada. Le soutien inébranlable de l'Europe dans cette affaire, comme l’a mentionné Friedrich Merz, chancelier allemand, pourrait s'avérer décisif. Cependant, les tensions persistantes, exacerbées par les déclarations du ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, soulignent les défis qui demeurent. Lavrov a accusé l'Europe de vouloir aggraver le conflit, prévenant que Kiev pourrait "torpiller" les pourparlers de paix.
Le nouvel accord en cours de discussion présente une série de 20 points qui, selon Zelensky, doivent comprendre un gel des hostilités sans céder aux demandes russes concernant le retrait des forces ukrainiennes des zones conflictuelles. D'autre part, le texte ne stipule plus que l'Ukraine doit renoncer à adhérer à l'OTAN, une exigence fermement insistée par le Kremlin dans le passé.
Les deux dirigeants devraient également aborder les garanties de sécurité nécessaires en cas d'accord de paix. "Ces garanties doivent un temps arriver coïncidant avec la cessation des hostilités," a rappelé Zelensky en amont de ce sommet. Les experts estiment que cette rencontre pourrait changer la trajectoire du conflit, mais le niveau d'angoisse et d'antagonisme demeure élevé. Au sein de l’opinion publique, le sujet fait couler beaucoup d’encre, et des voix déjà s’élèvent pour apaiser les tensions.
Par ailleurs, cette réunion survient peu après des négociations intensifiées sur le terrain, et plusieurs analystes croient que Trump, frustré par les lenteurs du processus, pourrait jouer un rôle déterminant pour pousser les deux camps à s'engager davantage. Une dynamique à surveiller de près, tant pour l’avenir de l’Ukraine que pour l’ordre géopolitique européen.







