Lors de son allocution de vœux aux Français, Emmanuel Macron a insisté sur la nécessité de créer des accords entre le gouvernement et le Parlement pour établir un budget solide pour la Nation dès 2026. Il a déclaré que la situation actuelle exige une coopération efficace « dès les premières semaines de l'année », soulignant ainsi l'urgence de la situation.
Le projet de loi de finances pour 2026, qui n'a pas pu être finalisé avant la fin de l'année 2025, doit faire son retour à l'Assemblée nationale le 8 janvier prochain pour un examen en commission des Finances. Cette étape est cruciale, car elle permettra de fixer le cadre budgétaire et d’allouer les ressources nécessaires aux différents secteurs.
Des experts en économie, comme le professeur Paul Dubois, affirment que « tout retard dans l'adoption du budget pourrait avoir des conséquences néfastes sur l'économie nationale, notamment en matière d'investissements publics ». En plus, depuis plusieurs semaines, des voix au sein de la classe politique s'élèvent, appelant à un consensus pour éviter une impasse budgétaire.
La ministre des Finances, Amélie de Montchalin, a récemment déclaré que la situation actuelle nécessite un « service minimum » pour assurer le bon fonctionnement des services publics. Elle a indiqué que des solutions doivent être trouvées rapidement pour garantir une adoption du budget avant la fin janvier.
Ce contexte met en exergue l'importance des discussions démocratiques et de la coopération entre les différentes instances de l'État. Alors que des réformes économiques et sociales sont attendues, la capacité du gouvernement à dialoguer avec le Parlement sera déterminante pour la confiance des citoyens et des investisseurs. Emmanuel Macron clôture son discours en appelant à un effort collectif pour « construire un avenir meilleur pour notre pays ».







