Le 10 décembre 2025, devant le tribunal de Paris, sept hommes étaient jugés pour des actes de cyberharcèlement caractérisés à l'encontre du député Aly Diouara, membre de La France insoumise. Ces comportements en ligne, qualifiés de racistes et hostiles, pourraient mener à des peines de prison pouvant atteindre huit mois de réclusion.
Lors de l'audience, les prévenus ont tenté de minimiser leurs actes en plaidant la « bêtise » face aux remarques racistes qu'ils avaient proférées sur les réseaux sociaux, les qualifiant notamment de « nègre de maison » et de « bonobo ». Ces termes choquants, utilisés sur X (anciennement Twitter), ont suscité une vive réaction au sein de l'opinion publique et chez des spécialistes en droit. Une juriste a déclaré à Le Monde : "Ces attaques en ligne témoignent d'une banalisation du racisme sur les plateformes numériques. Il est impératif que la justice prenne des mesures fermes pour défendre tous les citoyens qui subissent de telles violences."
Aly Diouara, vêtu d'un costume sombre et de lunettes noires, a exprimé sa détresse face à l'escalade du racisme, déclarant qu'il craignait que ces insultes ne passent à des actes violents. Il a souligné l'importance d'une riposte judiciaire qui enverrait un message clair contre le cyberharcèlement raciste. Au-delà des simples insultes, des associations anti-racisme, comme SOS Racisme, ont appelé à une prise de conscience collective et à la nécessité d'éradiquer ce type de comportement.
La décision du tribunal est attendue pour le 5 février 2026, alors que la société française continue de s'interroger sur la défiance et la division croissantes à l'ère numérique, comme le note l'analyste politique de France 24. La lutte contre le cyberharcèlement ne fait que débuter, et l'affaire Diouara est révélatrice d'une tendance alarmante.







