Clara Chappaz vient d'être nommée ambassadrice pour le numérique et l'intelligence artificielle. Aujourd'hui, elle se prépare à représenter la France lors de divers événements internationaux. En 2026, des sommets majeurs auront lieu, tels que le Sommet sur l'intelligence artificielle en Inde et la présidence française du G7.
Mme Chappaz, qui a précédemment exercé en tant que ministre chargée du numérique, explique que son rôle consistera à défendre les intérêts français dans des négociations cruciales, notamment celles concernant la régulation des contenus sur les plateformes numériques. Sa présence à l'ONU à New York est une étape décisive vers une discussion internationale sur la protection des droits numériques et la préservation des démocraties.
Les priorités de son mandat sont claires : la sécurité des jeunes sur Internet est un enjeu majeur. « Nous devons protéger les enfants et adolescents des dangers des réseaux sociaux », déclare-t-elle. À quelques mois des élections en France, elle souligne aussi l'importance de lutter contre la désinformation, un problème croissant dans le paysage numérique actuel.
Expert en cybersécurité, Thomas Dupuy, affirme que « la protection des jeunes en ligne doit être une responsabilité collective », allant au-delà des simples déclarations politiques. En parallèle, des mesures concrètes sont en cours, comme le Digital Services Act de l'Union européenne, qui appelle les plateformes à adopter des outils de vérification d'âge pour limiter l'accès aux moins de quinze ans. En France, le gouvernement travaille avec le Parlement sur une législation adaptée pour renforcer cette règle.
« Bâtir une coalition de pays européens pour la protection de la jeunesse en ligne est essentiel », a affirmé Clara Chappaz. Cela pourrait encourager d'autres nations à adopter des régulations similaires. La question se pose : ces efforts politiques aboutiront-ils à une réelle sécurité pour les jeunes internautes, ou s'agit-il d'une promesse sans lendemain ? La France pourrait devenir un leader mondial sur cette question, si elle parvient à créer un cadre juridique efficace.







