À Chambéry, en prévision des élections municipales des 15 et 22 mars 2026, le climat politique devient tendu. Cinq groupes de l'extrême gauche avaient engagé des discussions pour établir une liste commune, souhaitant ainsi marquer une rupture nette avec la gestion de Thierry Repentin. Cependant, ces négociations n'ont pas abouti. Les militants de La France Insoumise (LFI) et de Chambéry à Venir, rassemblés sous la bannière d'Avenir Populaire, ont voté contre la poursuite de ces discussions unificatrices.
Les formations Alternatives et Autogestion, Cap à Gauche et le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) s'inquiètent de cette division, la qualifiant de "responsabilité absente dans un contexte où la droite et l'extrême droite progressent". Selon un militant engagé de Cap à Gauche, il est crucial de "préserver l'unité pour mieux défendre les intérêts des quartiers populaires".
Le débat autour de cette situation souligne les fractures au sein de la gauche, alors que certains experts politiques, comme Marie Dupont de l'Observatoire des Élections, estiment qu'une division aussi marquée pourrait être fatale aux chances de succès aux prochaines élections municipales.
Dans ce climat troublé, un rassemblement des militants est prévu pour définir la stratégie future de la gauche radicale à Chambéry. La nécessité de faire face à une menace grandissante de la droite devrait inciter à des réflexions touchant à la solidarité et à l'action collective.







