La maire d’Espérausses, Véronique Armengaud, a récemment convoqué les habitants lors d'une réunion informative le 6 décembre dernier. Avec ses adjoints, Jean-Louis Raffel et Philippe Alliès, elle a exposé les modalités de vote qui entreront en vigueur lors des élections municipales prévues les 15 et 22 mars 2026.
La réforme adoptée le 21 mai 2025 modifie en profondeur le mode de scrutin pour les communes de moins de 1 000 habitants. Ce texte met un terme au panachage électoral et impose l’utilisation de listes complètes, paritaires et votées dans un ordre donné. Pour une commune comme Espérausses, qui compte 269 habitants, une liste sera considérée comme complète si elle présente au maximum deux candidats de moins que le nombre total requis, fixé à 11.
À cette occasion, Mme Armengaud a aussi rappelé le rôle essentiel du conseil municipal, qui inclut la gestion des affaires communales et la représentation au sein de la communauté de communes. Elle a souligné l'importance d'un sens du service public et d'un engagement fort, basé sur les compétences de chaque membre du conseil.
La maire a également abordé un scénario préoccupant : l'absence de dépôt de liste. Dans une telle situation, le préfet pourrait nommer un administrateur pour gérer les affaires courantes, avant d'organiser un nouveau scrutin trois mois plus tard. En cas d'échec, la commune pourrait envisager une fusion avec une commune voisine, menaçant ainsi son identité propre. Ce scénario a suscité une vive réaction des participants.
Les questions des habitants ont ensuite porté sur des sujets concrets et pertinents, tels que la gestion de l’eau, l’entretien des routes et l'impact d'une éventuelle fusion sur les agents de la commune, ainsi que sur l'utilisation de la salle polyvalente. Les échanges ont été fructueux et ont mis en lumière les préoccupations des citoyens.
Enfin, la rencontre s'est achevée par un buffet convivial, mais pas sans évoquer une problématique récente : la dégradation des serrures de la salle polyvalente, incident déjà signalé à la gendarmerie. Les réparations nécessaires seront prises en charge par la municipalité, selon des informations relayées par Le Petit Journal. Cette situation met en évidence l'importance de la vigilance et de la préservation des biens communaux.







