Le vendredi 12 décembre 2025, une réunion tumultueuse s'est tenue au sein du collectif Demain Angers, qui regroupe une grande partie de la gauche à l'exception de La France Insoumise (LFI). Lors de cette assemblée générale, l'ancienne tête de liste pour les municipales de 2020, Claire Schweitzer, a été écartée, renforçant ainsi les divisions existantes au sein du groupe.
Cette dispute au sein de la gauche angevine n'est pas un fait isolé, mais plutôt une tendance observable dans d'autres communes de France, où les alliances politiques se heurtent à des désaccords internes. Selon un article de Le Monde, de nombreux responsables politiques s'inquiètent de ces divergences qui risquent de compromettre les candidatures aux élections municipales de 2026.
Schweitzer, conseillère municipale sortante, a révélé que des tensions sont apparues après la primaire de juin, témoignant des réflexions plus larges sur la dynamique de l'union de la gauche. Francis Lec, un analyste politique, a affirmé que « le climat au sein de ces coalitions doit être apaisé pour espérer un futur organisateur solide, sinon les fractures sont à redouter ». Ces avis soulignent la complexité des stratégies d'union, surtout dans un contexte électoral incertain.
Bien que la 10e place proposée à Schweitzer ait suscité des remous, la question demeure : comment l’union de la gauche pourra-t-elle se structurer face à des tensions palpables ? Les paris sont ouverts pour les mois à venir, alors que cette situation soulève de vives interrogations sur l'avenir politique d'Angers.







