Un budget difficile à adopter
Sébastien Lecornu se retrouve en difficulté face à une opposition forte. La France Insoumise, le Parti Communiste, le Rassemblement National et les députés Ciottistes, soit 248 voix, s'opposeront à ce budget. Le bloc central, qui compte 161 députés, n'est pas suffisant pour faire passer ce texte sans de lourdes concessions. Un député proche du Premier ministre n'hésite pas à évoquer l'idée que Lecornu pourrait finalement revenir sur sa parole et recourir au 49.3, assurant que le PS, qui a récemment accepté de collaborer, ne le censurera probablement pas.
Rétablissement des relations au sein de l’Assemblée
Les débats pourraient se tourner vers des textes de loi plus consensuels après ce passage délicat. Gérald Darmanin pourrait notamment relancer le projet de loi sur la justice, un sujet qui pourrait bien séduire l’aile droite de la majorité présidentielle, emmenée par Horizons et Les Républicains. Cette initiative vise à retisser des liens fragilisés par la récente controverse autour des finances publiques. La mise en place de peines de prison minimales pour les offenses contre l'autorité serait une mesure phare pour raviver cet esprit de coopération.
L’avenir politique à l'horizon 2027
Alors que l'attention se déplace vers 2027, les rumeurs notamment autour de Xavier Bertrand, ancien candidat à la présidentielle, commencent à inquiéter l'Élysée. Nombreux sont ceux qui voient en Bertrand un candidat potentiel face aux ambitions d'Édouard Philippe ou de Gabriel Attal. Un proche de Macron a été cité, soulignant que Bertrand pourrait se révéler être une figure montante sur l'échiquier politique français. D'après certaines sources, Emmanuel Macron souhaiterait qu'un successeur fiable émerge, capable de prendre le relais, à l'image de Dmitri Medvedev lors de la présidence de Vladimir Poutine en Russie.
Des défis environnementaux supplémentaires
Pendant ce temps, le gouvernement fait également face à des enjeux environnementaux. La France se classe parmi les pires élèves en matière de recyclage du plastique, se retrouve 26ème sur 27 dans ce domaine au sein de l'Union Européenne. Malgré cela, une proposition de taxe sur les emballages plastiques non recyclables a été supprimée par le Sénat, un geste qui pourrait ironiquement aboutir à un coût encore plus élevé pour les contribuables. Monique Barbut, la nouvelle ministre de l'environnement, a promis de retravailler le texte pour éviter des amendes supplémentaires de l'Europe, mais la tâche semble ardue.







