À l'approche des élections municipales de 2026, la cheffe de file du MoDem parisien, Maud Gatel, a annoncé une alliance avec Rachida Dati, candidate des Républicains. Cette décision survient alors que les sondages placent une liste de gauche, menée par Emmanuel Grégoire, en tête des intentions de vote. Dans un entretien accordé à La Tribune du Dimanche, Gatel a exprimé sa conviction que Dati est "la seule candidate qui rende l'alternance possible" à Paris.
Maud Gatel a souligné l’urgence de revitaliser la capitale, déclarant : "Paris n’est plus correctement administré, et il est temps d’ouvrir un nouveau chapitre". Les deux femmes, unies par leur vision de la ville, évoquent des propositions communes qui pourraient séduire un électorat fatigué par la gestion actuelle. Selon Gatel, Dati saura redonner son éclat à Paris, que ce soit à travers la réduction de la dette ou en mettant fin à l'anarchie dans l’espace public.
Un sondage réalisé par Le Parisien montre que la gauche pourrait obtenir 32 % des voix, tandis que la liste de Dati est créditée de 27 %. Pierre-Yves Bournazel, candidat du parti Horizons, apparaît à 14 %, et Sophia Chikirou, de La France Insoumise, à 13 %. Le climat politique s'effrite, et les alliances deviennent essentielles pour constituer un véritable front face à la gauche.
Au sein du paysage politique parisien, cette alliance pourrait redynamiser une droite qui peine à se faire entendre. Des experts estiment que des initiatives anti-écologiques, comme celles qui menacent de bétonner davantage Paris, doivent être dénoncées. Selon les commentaires de plusieurs analystes politiques, Dati et Gatel pourraient bien apporter une dynamique nouvelle, enracinée dans un engagement concret pour l’avenir de la ville.
Alors que la droite tente de se rassembler après des années de divisions internes, tous les regards seront tournés vers le développement de cette campagne, qui pourrait redessiner le futur politique de la capitale.







