En tête d'une équipe entièrement rajeunie, Fabienne Lagoubie, première adjointe sortante, a annoncé sa candidature pour les élections municipales de 2026 à Sarlat. Cette liste, baptisée "Sarlat, aujourd’hui et demain", se veut une coalition novatrice rassemblant divers horizons politiques, marquant une volonté d'adopter des compromis nécessaires pour l'avenir de la ville.
Depuis un certain temps, Fabienne Lagoubie a révélé les membres de sa liste sur sa page Facebook, et c'est avec près de 80 % de nouveaux visages qu'elle souhaite marquer une rupture avec le passé. En effet, plusieurs adjoints actuels ont choisi de ne pas briguer un nouveau mandat pour des raisons variées telles que l'âge ou des projets personnels, offrant ainsi une opportunité à de nouvelles figures politiques de s'engager pour leur ville.
Dans ses interventions, Lagoubie insiste sur l'importance de réunir des personnes de toutes convictions politiques, allant du PS aux écologistes, sans oublier des membres de la droite modérée. "Nous devons travailler ensemble pour le bien commun, sans renier nos sensibilités respectives", affirme-t-elle, adoptant ainsi un discours qui prône le dialogue et la coopération. Ce faisant, elle souhaite notamment se démarquer d’opposants qui, selon elle, interprètent la situation politique de manière trop rigide.
Lors de sa prise de parole, elle a également mentionné un retour d'opinion particulièrement significatif, avec 300 questionnaires remplis par des habitants de Sarlat. Les résultats prévalent sans surprise sur des thématiques telles que la santé, où 57 % des répondants s'estiment préoccupés, suivis par le logement et la fiscalité. "Il est essentiel de répondre aux attentes des citoyens d'abord, avant de nous plonger dans les jeux de pouvoir politiques", a-t-elle conclut.
Les nouveaux membres de la liste se distinguent par leurs parcours variés : parmi eux, des jeunes comme Aubin Fournier, 19 ans, apportant une voix fraîche et dynamique aux débats, mais aussi des personnalités confirmées comme Marie-Pierre Valette et Marc Pinta-Tourret. Selon des analystes politiques, cette diversité pourrait donner un nouvel élan à la politique locale, où l'innovation et la discussion doivent primer sur la division.







