Gilles, récemment pacsé, s'interroge sur les droits de son partenaire à sa pension de réversion. Cette question est cruciale pour de nombreux couples qui souhaitent comprendre les implications financières de leur statut. Lors d'un tchat animé par des experts de l'Assurance retraite et de l'Agirc-Arrco, les clarifications ont été apportées.
Les conditions d'attribution de la réversion
La pension de réversion est conçue pour soutenir le conjoint survivant après le décès d'une personne ayant cotisé à un régime de retraite. Il existe des conditions spécifiques à respecter : seul le conjoint marié ou l'ex-conjoint d'un assuré décédé peut avoir droit à cette pension. Le Pacs ne permet pas d'accéder à la réversion, malgré les réformes en cours qui tendent à reconnaître davantage de droits aux partenaires pacsés.
Une réglementation stricte
Qu'il s'agisse du régime de l'Assurance retraite ou de l'Agirc-Arrco, le constat est le même : sans mariage, pas de réversion. Cela signifie que même si un couple vit en union libre ou sous le régime du Pacs, ils ne sont pas éligibles à une pension de réversion. Les mesures à prendre pour protéger vos droits en cas de décès de votre partenaire doivent donc être envisagées en amont.
- Des exceptions existent, par exemple pour les conjoints remariés, qui peuvent conserver leurs droits à la réversion à condition de respecter les plafonds de ressources.
- En 2025, les seuils de revenus sont fixés à 24 710 euros pour une personne seule et 39 537 euros pour un couple vivant ensemble.
Il est donc crucial pour les couples pacsés de bien se renseigner et d'explorer d'autres options financières pour sécuriser leur avenir en cas de perte d'un partenaire.







