Le rapporteur du budget, Philippe Juvin, a exprimé son optimisme concernant l’approbation d’un budget francilien pour janvier 2026. Lors d'une annonce lors d'une interview sur BFMTV/RMC, il a souligné que la prorogation d'une loi spéciale pourrait devenir inévitable en raison de l'absence d'un consensus sur le projet de loi de finances.
En évoquant la nécessité de diminuer le déficit public, qui s'élève actuellement à 5,3 % du PIB, Juvin a déclaré : « Notre objectif est de faire passer ce chiffre sous la barre des 5 % », ajoutant que cela nécessiterait une économie de l’ordre de 9 milliards d'euros.
Il a également précisé : « Tout échec vis-à-vis de cet objectif serait pour moi catastrophique ». Réduire ce déficit est crucial pour stabiliser la situation économique de la France, un avis partagé par de nombreux experts en finances publiques, qui craignent des répercussions sur la crédibilité de la France sur les marchés internationaux.
Les difficultés de l'année dernière, marquées par une instabilité politique, semblent avoir ouvert la voie à un débat plus constructif sur le budget cette année, Juvin notant que la situation actuelle n’est pas comparable. Pour lui, la négociation des dépenses doit passer avant celle des recettes fiscales, indiquant qu’il éviterait d’introduire de nouveaux impôts comme celui sur les holdings.
Les débats autour de la loi spéciale, qui est censée faire le lien avec l’adoption du budget, sont en cours, mais Juvin conteste l’évaluation d'un coût de 12 milliards d'euros portée par certains. Il estime que ce chiffre reflète davantage une dramatisation qu'une réalité et que les véritables enjeux se situent ailleurs : « Si nous parvenons à boucler notre budget dans les quinze premiers jours de janvier, cela n'affectera pas négativement notre économie. » Selon des analystes économiques, cette période de revival a une importance capitale pour la stabilité financière nationale.







