Le marché immobilier breton, bien que reprenant du poil de la bête depuis fin 2024, révèle des chiffres alarmants concernant le pouvoir d'achat des ménages. Selon une analyse réalisée par Alain Gautron, président de la chambre des notaires de l’Ouest, il a été constaté une baisse de 30 à 40 % du pouvoir d'achat immobilier entre 2015 et 2025.
En prenant pour exemple la situation dans le Finistère, un appartement ancien de 87 m² pouvait s'acquérir en 2015. Aujourd'hui, avec un budget équivalent, cette même somme ne permet plus d'accéder qu'à 47 m². La tendance se prolonge également dans l’Ille-et-Vilaine, où la surface d'une maison ancienne est passée de 64 m² à 42 m² sous les mêmes conditions de prix (source : Ouest-France).
Ces évolutions soulignent non seulement un phénomène préoccupant pour les jeunes ménages cherchant à acheter, mais elles révèlent aussi l'accroissement de laccessibilité immobilière sur le territoire. Les notaires prévoient une nécessité d'adaptation des lignes de financement ainsi qu'une attente de solutions politiques pour préserver les aides à l'accession à la propriété. La situation soulève des interrogations sur l'avenir économique dans un contexte déjà fragile.
Dans le même temps, des experts de l'immobilier comme ceux d'Immoscout observaient également cette influence, notant une inflation des prix qui va au-delà de la capacité d'achat d'une grande partie de la population. Les jeunes couples, notamment, voient leurs rêves d'accession à la propriété s'évanouir.
Il est essentiel d'adapter les stratégies d'achat immobilier en tenant compte de ces évolutions afin de trouver des solutions viables et durables pour les acheteurs de demain.







