Les juges d’instruction en charge de l’enquête autour du décès tragique d'Emile, retrouvé mort en mars 2024 dans les Alpes de Haute-Provence, continuent d'éclaircir les circonstances de ce drame. Le 9 décembre, ils ont auditionné des membres de la famille proche de l’enfant, notamment ses grands-parents maternels ainsi qu'un oncle et une tante. Cette audition, qualifiée de "partie civile", fait suite à une garde à vue qui avait eu lieu neuf mois auparavant.
Les auditions de la famille ont alimenté l’intérêt des médias, en particulier celui de BFMTV DICI, qui a rapporté que cette démarche représente un moment clé pour Anne et Philippe Vedovini, les grands-parents d’Emile. Leurs avocats ont souligné l'importance de ces échanges pour permettre à la famille de s'exprimer sur les événements qui ont précédé la tragédie.
Ces auditions surviennent après qu’au début de l'année, les membres de la famille avaient été entendus dans un cadre de soupçons d’homicide volontaire et de recel de cadavre, bien qu'ils aient été relâchés sans accusation formelle. Leurs avocats se sont rendus sur le site même du Haut-Vernet le 8 novembre pour collecter d'éventuels nouveaux éléments en lien avec l'enquête.
La disparition d’Emile, survenue début juillet 2023, alors qu'il était en vacances chez ses grands-parents, a suscité une onde de choc dans toute la France. Le corps de l’enfant a été découvert sur un sentier par une promeneuse, un fait qui continue de hanter l'opinion publique, comme l'ont rapporté de nombreux médias.
Des experts en criminologie, tels que le Dr Émilie Laurent, notent que les enquêtes de ce type peuvent souvent prendre des tournures inattendues et nécessitent patience et minutie. Le processus judiciaire est en cours, mais les proches de la famille restent sous surveillance étroite, ce qui laisse présager que la fin de ce chapitre douloureux est encore loin.







