Le 23 juin 2016, un cambriolage dans un garage automobile à Chemillé (Maine-et-Loire) a marqué le début d'une enquête approfondie par la section de recherches de Nantes. Ce vol a mis en lumière un système organisé de vol de voitures, de récupération de pièces détachées et de revente de véhicules avec des compteurs trafiqués.
Au cours de cette enquête, les enquêteurs ont découvert plusieurs casses, corroborant l'existence d'un réseau structuré dans tout l’Ouest de la France. Des milliers de côtes ont été examinées, et des centaines d'heures de surveillance ont été nécessaires pour traquer les coupables. Au total, près de quatre-vingts véhicules volés entre la Vendée, le Maine-et-Loire et la Loire-Atlantique ont été identifiés, entraînant la saisie de plusieurs centaines de milliers d'euros.
Le 9 décembre 2025, ces cinq hommes, suspectés d'avoir orchestré ce réseau criminel, ont été jugés à La Roche-sur-Yon (Vendée). Leurs accusations englobent non seulement le vol de véhicules mais aussi leur participation à une association de malfaiteurs. Sarah Huet, procureure de la République, a décrit le fonctionnement de cette organisation : Le mode opératoire, l’existence d’une base arrière, la récupération de pièces et la revente de véhicules trafiqués sans aucune déclaration en est la démonstration
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La gravité de ce genre de délit a incité des experts en sécurité automobile à alerter le public sur l’importance de la vigilance et de la protection de ses biens. En réaction à cette affaire, certaines autorités ont proposé d'intensifier les contrôles dans les garages et de renforcer la collaboration entre les forces de l'ordre et les professionnels du secteur, afin de prévenir de futurs vols.
Le ministère de l'Intérieur a également exprimé son engagement à lutter contre ce type de criminalité organisée, soulignant que des efforts doivent être faits pour dissuader les potentiels voleurs et protéger les consommateurs.







