En 2015, la ville de Poitiers a été secouée par un drame tragique : le viol et le meurtre d'une jeune infirmière dont le corps a été retrouvé sur les rives du fleuve. Près de dix ans plus tard, cette affaire classée sans suite a connu un tournant décisif grâce à l’utilisation de tests ADN commandés en ligne, malgré leur interdiction en France.
Le 23 juin 2015, cette infirmière a été découverte dans un état critique, victime d'agressions terrifiantes qui ont laissé la communauté sous le choc. Selon les autorités, des agressions physiques et sexuelles avaient été commises, ajoutées à des preuves troublantes comme un tournevis incrusté dans son dos.
Les enquêteurs, après des années de recherches, ont finalement fait appel à des bases de données ADN globales, principalement utilisées aux États-Unis. Ces avancées technologiques, bien que controversées, ont permis d'identifier un suspect. "Cette technique montre comment la science peut aider à résoudre des affaires que l'on croyait perdues", commente Sarah Delalande, experte en criminologie, dans une interview accordée à Le Soir.
Le recours à ces tests accentue le débat sur la légalité de telles pratiques en France. Bien que la loi prohibe l’utilisation des bases de données commerciales, cette opération soulève des questions sur l’efficacité des méthodes traditionnelles et les nouvelles approches scientifiques. Certains défenseurs des droits investiguent également l’éthique derrière ces technologies.
Selon RTL, cette avancée pourrait ouvrir la voie à d’autres affaires non résolues. De nombreux experts s'interrogent sur l'avenir de la justice pénale à l'ère du numérique, où des preuves souvent ignorées peuvent enfin être mises à jour pour faire éclater la vérité.







