À partir du 1er janvier 2026, les États membres de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) s'apprêtent à abolir complètement les taxes sur le transport aérien. Dans le cadre de cette réforme, les redevances liées aux passagers et à la sécurité seront également diminuées de 25%. Cette décision vise à rendre le transport aérien plus accessible et à dynamiser les échanges au sein de la région.
Moïse Gomis, correspondant à Abuja, rapporte que l'objectif à court terme de cette initiative est une baisse significative des tarifs aériens. Selon les responsables de la Cédéao, cette réduction devrait inciter davantage de passagers à emprunter des vols régionaux, renforçant ainsi les compagnies aériennes locales et contribuant à l'intégration régionale.
Umar Alieu Turay, président de la Commission de la Cédéao, souligne l'importance de cette réforme en déclarant : « Il est essentiel que les États membres évitent d'introduire de nouvelles taxes ou redevances, afin de ne pas compromettre les bénéfices de cette initiative. » Des experts du secteur du transport aérien estiment que cette réforme pourrait constituer un tournant majeur pour les compagnies aériennes ouest-africaines en leur permettant de réduire leurs coûts d'exploitation.
Pour garantir le succès de cette transformation, la Cédéao mettra en place un mécanisme régional de surveillance économique, qui veillera à son application effective. Les États ont jusqu'au 30 novembre pour communiquer leurs mesures légales afin de soutenir cette abolition des taxes. Pour beaucoup, cet effort est attendu comme un moyen de renforcer les relations entre les pays de l'Afrique de l'Ouest et d'encourager un développement économique inclusif. Comme le conclut Chris Appiah, directeur du transport à la Cédéao, « cette réforme est non seulement bénéfique pour les voyageurs, mais elle revitalisera également l'économie des nations de notre région. »







