Maria Corina Machado, la récente lauréate du prix Nobel de la paix et figure emblématique de l'opposition vénézuélienne, a réaffirmé sa détermination à retourner au Venezuela malgré les risques d’arrestation qui pèsent sur elle. S'exprimant à Oslo lors d'une conférence de presse, elle a déclaré : "Je ferai tout mon possible pour rentrer au Venezuela, même si cela implique de braver des dangers potentiels." Ces mots résonnent comme un appel à la résistance pour les Vénézuéliens qui luttent contre le régime autoritaire de Nicolás Maduro.
Machado, qui a été contrainte à la clandestinité depuis août 2024 après avoir été empêchée de se présenter à la présidence, a reçu son prix de paix au nom du peuple vénézuélien, par l’intermédiaire de sa fille. Bien que son absence à la cérémonie de remise de prix ait soulevé des interrogations, le comité Nobel a expliqué qu'elle avait dû s'absenter en raison des risques extrêmes qu'elle encourt dans son pays (source : Le Monde).
Elle a ajouté : "Je suis ici pour recevoir ce prix pour mon peuple, et je veillerai à le ramener chez nous au moment opportun." Ses mots soulignent l’importance de la démocratie qu’elle souhaite retrouver au Venezuela. C'est peut-être grâce à des soutiens internationaux croissants que des mouvements démocratiques tels que le sien continuent de gagner en visibilité.
Selon les experts, le retour de Machado pourrait catalyser un mouvement plus large au sein de l'opposition, incitant d'autres figures à sortir de l'ombre et à se diriger vers un changement politique. Son courage peut inspirer ceux qui, comme elle, sont en lutte contre l'oppression. Comme l'a commenté l'analyste politique de Caracas, José Antonio, "le retour de Machado serait un tournant crucial pour l'opposition, donnant aux Vénézuéliens l'espoir d'une future transition démocratique".
Alors que la situation au Venezuela reste instable, l’engagement de Machado envers son pays pourrait lui valoir un soutien international accru, renforçant ainsi la pression sur un régime déjà affaibli. Le monde attend désormais de voir si elle pourra réellement retourner dans son pays natal et jouer un rôle actif dans la lutte pour la démocratie.







