Au cœur de la Bolivie, une catastrophe naturelle sans précédent a frappé les régions de Santa Cruz de la Sierra, entraînant la mort de trois personnes et laissant huit autres portées disparues après une montée fulgurante des eaux du río Piraí. Les pluies torrentielles qui se sont abattues sur la région ont été qualifiées d'« exceptionnelles » par les autorités locales.
Les villages d'El Torno et de La Guardia sont particulièrement touchés, avec des maisons submergées sous des couches de boue, forçant de nombreuses familles à se réfugier sur les toits pour échapper à la montée des eaux. Le vice-président bolivien, Edmand Lara, a fait état de la situation tragique: « Les victimes ont été piégées et retrouvées ensevelies sous des débris, tandis que des familles ont perdu tous leurs biens et leurs animaux ».
Des équipes de secours sont mobilisées, et les autorités locales ont annoncé que la priorité serait d'aider les personnes bloquées sur les toits et dans des arbres. Les pluies diluviennes ont causé l'effondrement de plusieurs infrastructures, dont un pont sur le río Piraí, aggravant une situation déjà critique.
Cette crue historique soulève des interrogations sur la saison des pluies, qui, selon les experts, devrait durer jusqu'en avril. Les changements climatiques, qui intensifient la fréquence et l'intensité des événements météorologiques extrêmes, sont au cœur des préoccupations des spécialistes. Nous pourrions voir d'autres tragédies similaires dans un avenir proche si des mesures adéquates ne sont pas prises, avertit un climatologue de l'Université de La Paz.
Les précédents en termes de catastrophes liées aux intempéries en Bolivie sont alarmants : selon des données recueillies par France 24, plus de 51 décès ont été enregistrés durant la saison des pluies de novembre 2024 à avril 2023. La nécessité d'un plan national de prévention est plus que jamais pressante.







