Une tragédie a frappé Bondi Beach à Sydney, où deux assaillants ont ouvert le feu dimanche sur une foule rassemblée pour célébrer la fête juive de Hanouka. Ce terrible acte a coûté la vie à au moins 11 personnes et laissé 29 blessés, suscitant une onde de choc à travers toute l'Australie.
Les autorités ont signalé que l'attaque s'est produite aux alentours de 18H45, heure locale, alors que la plage, habituellement animée par des promeneurs et des familles, était bondée. Les premiers témoignages rapportent des « coups de feu incessants » qui ont plongé la communauté dans l’horreur et la confusion.
Selon le chef de la police de Nouvelle-Galles-du-Sud, Mal Lanyon, il s’agit d’un « acte terroriste » délibéré, visant spécifiquement la communauté juive locale pendant un moment de célébration. Un engin explosif a également été découvert dans un véhicule associé à l'un des assaillants décédés. « Cette attaque n'est pas simplement une violence pétrifiante ; c'est une prouesse de malveillance poignante et ciblée », a-t-il ajouté.
Le Premier ministre australien, Anthony Albanese, a condamné l’attaque, la qualifiant d'« acte malveillant et antisémite ». Il a souligné que « toute attaque contre les Juifs australiens est une attaque contre tous les Australiens », insistant sur la nécessité d'éradiquer ce type de haine qui gangrène les valeurs fondatrices de la nation.
« Nous avons entendu une série de détonations. C’était horrifiant », a déclaré Camilo Diaz, un étudiant témoin des événements. « On aurait renforcé la palette sonore de la violence avec des armes lourdes. »
Le président israélien, Isaac Herzog, a exprimé sa solidarité, en déclarant que cette attaque a frappé le cœur même des valeurs de la société. La France, par la voix d'Emmanuel Macron, a également partagé sa douleur, promettant de lutter sans relâche contre l'antisémitisme.
Cette tragédie met en lumière une inquiétante montée de la violence ciblée à l’encontre des communautés juives à travers le monde. Selon le sénateur australien James Paterson, il est primordial d'intensifier la sécurité autour des lieux de culte et des événements communautaires. Des experts en sécurité appellent également à un débat national sur les incitations à la haine qui se sont récemment intensifiées sur les réseaux sociaux.
Alors que Sydney pleure ses victimes, les autorités sont confrontées à un défi cru : comment apaiser une peur grandissante face à la violence terroriste sur leurs pelouses renommées, et comment reconstruire une communauté ébranlée par un acte si ciblé et triste ?







